Il faisait jour dans la petite ville, un peu froid oui , mais le plus troublant était qu'il n'y avait aucun bruit. Ni oiseau, ni bruit de moteur, ni bruit de pas. Honey marchait à coté de sa maîtresse en humant l'air de son fin museau. Il y avait une toute petite odeur, mais omniprésente. Une odeur de pourriture, de morts, de moisissures, de morts, de putréfactions, de mort, de morts et de mort.
Et oui les morts s'étaient relevés et le chat surveillait les environs. Ses pattes de velours se posaient délicatement sur le sol d'un silence félin, montrant sa discrétion, et sa grandeur. Son poil était couleur grisâtre, pas très joli avoir, mais on pouvait aimer ce gros matou un peu paresseux en un clin d’œil (surtout lorsqu'il monte sur vos genoux pour réclamer des câlins) Il aime les souris, sa maîtresse, et sa manière de le caresser, mieux comme une récompense, mais une preuve d'amour: il ferait tout pour la sauver.

Soudain le félin s'arrêta net, et ouvrit ses babines pour sentir pleinement la direction du lieu d'où venait l'odeur qui approchait. Il en dénombra six en tout. Il miaula une fois et sauta sur le sac de la policière qui se mit à tourner autour d'elle même prenant comme un relais subjectif nommé sécurité.

Qu'elle aurait aimé avoir un HK-41 sur elle. Elle aurait pu grimper sur un toit, barricader la porte et prévu une sortie, elle aurait ensuite nettoyé littéralement la zone et se balader sans problème. Mais elle se débrouillera, elle en cherchera un autre en même temps que de la nourriture.
Le temps étais suspendu dans une attente assez réduite, car le groupe attendu sortit d'un coin de rue devant elle. Les zombies s'interressaient pas (encore) à la femme, ils essayaient de s'occuper d'un jeune homme qui sprintait vers le salut. Cheveux marron, habillé mécanicien, il devait courir pendant un bon bout de temps car la sueur ruisselait sur son visage. Les zombies étaient un peu amochés, réduisant la cadence, et visiblement, il s'amusait.
Elle siffla fortement pour attirer son attention et lui geula "Si tu veux finir ta partie: amène toi, j'ai un bouton off sur moi". Pour ponctuer ses propos, elle chargea son arme un fusil à pompe. Le claquement sec résonna un peu trop fort...

évidemment le garçon l'avait entendu et courut dans sa direction. mais chose étrange, il ne s’arrêta pas à coté d'elle, mais continua son chemin pour sauver sa pauvre peau.
- Enfoiré !
Elle se retourna et visa le premier zombie qui se présentait devant son canon. C'était une vioque, ridée, cheveux pas blancs mais transparents et des morsures apparentes aux jambes et au cou. La culasse se déclencha, le chien percuta la cartouche qui envoya sa charge de plomb. La mémé s'écroula dans une gerbe grisâtre de matière, ce fut le tour des autres...
Très rapidement, il ne resta plus qu'une de ces créatures, et évidemment plus aucune cartouche dans le chargeur. Elle lâcha son arme et sortit son pistolet de son étui. La créature en face d'elle ne bougeait plus, trépignait pour une quelconque raison, se contentant de la regarder et de siffler comme dans un match de Tekken avant que le coup d'envoi ne soit donné. Dans le jeu, les joueurs provoquaient l'autre en faisant quelque figures, buvaient un coup,etc...
Sauf que là... Elle visa le plus vite qu'elle put mais trop tard. La créature hurla encore plus fort que les détonations de son fusil à pompe, ensuite, plus que du silence. Mais le danger n'était pas écarté pour autant ! Elle ramassa son arme et commença à courir, son chat sur les talons et des sons inquiétants plus loin.
Dans sa course et plutôt habilement, elle passa son sac devant elle et sortit quelque cartouches de sa boîte de munitions et les mit dans sa poche pour toujours dans sa course les mettre une à une.

[à moins que Satorax réagisse, je me dirige vers les rues et habitations]